“L’armoise (armoise) est une plante de la famille des astéracées avec différentes espèces à travers le monde. L’ espèce Artemisia annua d’origine chinoise est connue pour ses propriétés médicinales, principalement antipaludiques. Nous présentons le cas d’un patient de 38 ans qui souffrait de paludisme et qui a été traité par Artemisia annua . Cette plante malgré la polémique qu’elle suscite, s’est avérée très efficace dans la prise en charge du patient depuis l’apparition des symptômes jusqu’à la guérison, et le patient l’a également utilisée comme prophylaxie lors d’autres déplacements en zone endémique.
Objectif de cette publication: Présenter un cas de paludisme chez un patient considéré comme naïf, qui a été traité par Artemisia annua. “
En 1880 le français Laveran Alphonse mettait en évidence dans le sang d’un patient des parasites microscopiques nommés plasmodium. Cette découverte lui valut d’être le 1er français lauréat du prix Nobel français de médecine en 1907.
De manière simpliste et caricaturale, on parle ici d’une pathologie qu’on pourrait qualifier de maladie de l’hygiène et de la salubrité environnementale.

140 années sont passées depuis lors et le paludisme demeure encore aujourd’hui le grand tueur des Pauvres. En effet selon l’OMS par son actuel Directeur général le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, le paludisme tue toutes les 2 minutes un enfant dans le monde. C’est environ 200 millions de personnes touchées par an essentiellement dans des pays dits pauvres.
Des mesures de prévention à l’aide de DONS de MILDA (Moustiquaires imprégnés) et des stratégies de traitements à base d’Artémisinine (ACT – Artemisinin-based combination therapy) n’ont fait que réduire la mortalité jusqu’alors sans trouver une solution définitive d’élimination.

N’est-il pas temps de reconsidérer les solutions pour en finir définitivement avec la malaria?
La dépendance aux programmes tel que le PNLP (Programme National de Lutte Contre le Paludisme) financé par des entreprises non locales qui mettent à disposition des filets sur lesquels sont pulvérisées des solutions répulsives n’est telle pas à reconsidérer au profit des solutions plus accessibles et scientifiquement viables?
Des études de meilleure puissance sont en cours dans plusieurs pays et les résultats sont fortement attendus pour avancer la science et permettre aux états africains de prendre des décisions éclairées pour le financement de la lutte contre cette maladie.
Copywriter Medicasure
